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L'apéro de rentrée au débotté à 35 le vendredi soir, c'est fait. Le birthday de Bajole avec un bon gigot comme chez nous pour faire passer la nouvelle décennie, c'est fait. L'achat des beaux uniformes pour l'école, la valise de cash à apporter à la banque parce qu'ils ne veulent pas de chèque en $, la confirmation du nouveau trajet du bus en langue des signes et l'inscription à la cantine contre l'avis des intéressés ("oh non ! On va encore manger du vomi et de la purée pour chat !!!"), c'est fait. L'arrêt pas fière chez Rony (tu as fait l'accident ?), l'attente pendant 1 heure de l'expert pour constater le (trés léger, quasi rien...à peine 2 jours d'immobilisation) frottement du pare-choc arrière de la subaru, le coup de fil éplorée à Bajole ("je n'comprends toujours pas comment tu peux faire ça. Je raccroche."), c'est fait. La 8ème visite, ça se termine bientôt. Bien trop tôt.
Il est grand temps à présent, après cette première semaine au Liban, de prendre 5 mn pour remercier tous ceux que j'ai laissés en France, qui m'ont aidée à ne pas trop déprimer pendant mon attente de retour au bercail.
Spécials thanks à ceux/celles :
- qui ont veillé à ce que mes enfants n'aillent pas cul-nus. Pour la rentrée scolaire devant la nouvelle directrice, ç'aurait fait mauvais genre.
- qui ont veillé au contrôle de ma prise de poids. Tout le monde le sait, quand ça va pas, je gonfle. Marche, nage, jogging, coaching, tout a été bon pour me garder dans le droit chemin.
- qui ont veillé à mon équilibre mental. Un verre de blanc, une clope et une bonne tranche de rigolade, c'est bon quand même, encore plus si c'est pas prévu.
- qui ont accepté d'être ridiculisés par mes prestations au bowling. Car c'est un fait, je maîtrise la boule et l'exactitude des scores. 36-36-36-36, la classe. Et qui ont souhaité malgré tout fêter l'événement autour d'un "bowl-cake". Trop fort !
- qui m'ont ouvert leur porte, leur canapé, leur boîte mail, leur frigo, même quand ils n'étaient pas encore rentrés ou déjà partis.
- qui pensaient à moi, par tél, par mail, par SMS. Et à ceux qui le faisaient aussi sans se manifester, je le sais.
Merci les ami(e)s ! Finalement, en regardant bien, cette période a eu un énorme avantage : me faire passer pleins de moments privilégiés avec vous !