Puisqu'on était là, autant en profiter. Nous avons ajouté à notre déambulation au milieu des souks quelques visites, parce que quand même, un peu de culture nous tendait les bras. On est camembert marron/jaune (n'y voyez aucun trait de vulgarité), ou on ne l'est pas :

Khân al-Franj, ou caravansérail des Francs, construit au XVIIe siècle par l’émir Fakhr al-Dîn, seigneur du Liban à cette époque, qui le mit à la disposition des marchands français. Les commerçants, les missionnaires et les diplomates venus d’Europe s’y installèrent tour à tour. Il servit aussi de résidence au consul de France, aux pères Franciscains puis comme orphelinat. Situé à l'entrée du souk, face à la mer, le gardien le fait aujourd'hui visiter avec plaisir, mais mieux vaut parler trois mots d'arabe...

Khân al-Saboun, ou musée du savon : le seul musée du Liban dédié au savon.On y découvre toutes les étapes de fabrication traditionnelle, à l’intérieur de l’ancienne savonnerie de la famille Audi (rien à voir avec la marque automobile, mais l'un des plus grand banquier du pays). Le guide parle arabe, anglais, français.

Palais Debbané : cette demeure du XVIIIème siècle construite en 1721, enrichie par l'art ottoman, a été classée monument historique en 1968. La terrasse sur le toit, surplombant le souk, offre une superbe vue sur les ruelles commerçantes. Ne pas hésiter à sonner pour que le gardien ouvre la porte de ce palais des mille et une nuit.

A savoir, toutes ces visites sont gratuites, ce qui mérite d'être souligné dans ce pays où pas grand chose ne l'est.

130224 Saïda (86)

Saïda toujours, quelques sites.

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