6ème visite
Avec eux, c'était quand même plus calme : 2 semaines pour faire ce que l'on fait en une semaine d'habitude. Mais toujours avec des nouveautés !
Alors on a fait briller les yeux de ses petits-enfants en les couvrant de cadeaux, on s'est ému devant une jeune communiante, on s'est balancé dans un gros oeuf vert un jour de grand vent, on a pesé le sel pour le beurre d'escargot et mis 3 fèves dans la galette des rois du mois de mai, on s'est retrouvé perchée en jupette sur les épaules d'un gros costaud pour guincher au milieu du restau, on a été reçu à la Résidence des pins comme des ambassadeurs, on a failli se baigner au sud mais on a préféré se faire un paréo de la serviette de plage pour arpenter les rue de Saïda, on a bu 4 fois de l'arak pour faire passer le foie cru et les cubes de gras de mouton, on a risqué notre vie sur la route de la mort entre Douma et le Monastère St Jacques, on a rendu visite en troupeau aux canards avant de leur manger les pattes arrières, on a pas trop aimé les galettes en carton mais adoré la gentillesse de tous ceux que l'on a rencontrés, on s'est recueilli dans la moitié des couvents et églises du nord du Liban, on a croisé le renard apprivoisé du petit prince à Kosaya, on a dansé le chachacha pieds nus au milieu du salon, on a fait un barbecue géant avec vue sur mer et un autre aussi gargantuesque au milieu de la montagne, on a hésité à se faire enchaîner dans la grotte des fous, on est allé plusieurs fois dépenser sa paie au centre commercial du coin, on a couru en pente à 45° pour s'assoir encore plus haut, on a défriché la jungle libanaise pour avoir le bonheur de plonger ses petits petons dans un torrent d'eau fraîche, on a lu tous les matins les 10, puis 9, puis 8, puis....1 petite coccinelle à un public qui en redemandait.
Oui, tout ça, et bien plus encore. Alors, toujours aussi peur de venir au Liban ?